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samedi 22 septembre 2007

Travailler plus pour gagner moins ?

Montpellier - 10 septembre 2007.



Les négociations sur les minis garantis pour les non cadres de la métallurgie de l'Héraultse se sont déroulées les 6 et 20 juillet 2007. Elles ont abouti à un accord au rabais que le syndicat CGT Métaux Montpellier a refusé de signer. En effet, chacun sent bien que la question la plus préoccupante aujourd'hui est celle du pouvoir d'achat des salariés.


L'esbrouffe des discours officiels ne change rien à cette réalité : les premières mesures prises par le gouvernement, après les cadeaux fiscaux aux plus riches, vont entraîner la baisse du pouvoir d'achat des salariés


Or, il y a des idées fausses auxquelles il faut tordre le cou :



  • On ne créera pas d'emplois en facilitant les licenciements. L'expérience du CNE (contrat de nouvelle embauche), montre au contraire que les contrats de travail CNE ont remplacé des CDI. Ces embauches auraient de toute manière eu lieu. Seule la précarité des emplois a progressé. C'est pourquoi la promesse faite par Sarkosy au MEDEF d'assouplir les règles de licenciement, de même que la simplification du Code du Travail doivent être combattues.

  • La diminution des cotisations sociales patronales aggrave les difficultés de la Sécurité Sociale. Présentée comme la solution miracle pour « améliorer la compétitivité des entreprises », elle se traduit par la diminution des ressources de la Sécurité Sociale, dont on prévoit déjà un déficit de près de 12 milliards d'euro en 2007. Dès lors, ou bien ce déficit provoqué se résorbera par la diminution des prestations, ou bien il nécessitera une augmentation des cotisations sociales. Dans les deux cas, c'est la grande majorité des travailleurs, des retraités, des jeunes à la recherche d'un premier emploi, ou des sans emploi qui sont pénalisés

  • Le paquet fiscal de l'été répond à un objectif simple : assurer la croissance du revenu des plus riches. Dans un premier temps, c'est le déficit budgétaire de 2007 qui va augmenter. On parle de 15 milliards d'euros. Or, ou bien le déficit est comblé par de nouveaux impôts, ou bien se sont les sercices publics, tels que l'école ou les hôpitaux dont on organisera la régression. Dans les deux cas, ce sont les salariés les plus modestes qui seront les victimes d'une telle politique : on ne leur laisse que le choix entre la baisse de la qualité des services publics et la baisse de leur pouvoir d'achat.

  • Si la grève était interdite à la SNCF, 98 % des incidents cause de retard des trains persisteraient. C'est l'état défaillant qui ne donne pas les moyens indispensables à la SNCF pour améliorer la fiabilité et la sécurité du transport ferroviaire. Cela prouve que le projet de loi sur le service minimum n'a pas pour but de mieux servir les voyageurs, mais de porter atteinte au droit des salariés d'agir pour leurs revendications.

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